Chaque année, le mois de juin est synonyme d’énormément de boulot, mais aussi en "compensation" des finales NBA.
Et cette année, je ne suis pas déçu, un tournant s’annonce avec la fin du règne des Spurs de Tony Parker et Tim Duncan, et enfin une chance pour une autre équipe de briguer le titre de champion Nba. Souvent en NBA les champions affirment leur supériorité sur une série de plusieurs années ; j’ai commencé à regardé au tout début des Bulls de Jordan dans les années 90s, ensuite il y a eu les Lakers de Shaq et Kobe Bryant, puis les Spurs au tournant du nouveau millénaire, dont j’étais beaucoup moins fan. Là, enfin, les Spurs n’ont pas passé le dernier tour des Playoffs, les Mavericks s’imposant dans la demie-finale de conférence. C’est justement là que j’ai pris le train en route cette année, et je suis content d’avoir pu suivre la finale de l’ouest, qui opposait les Suns de Phoenix, avec le français Boris Diaw, aux Mavericks de Dallas entraînés par Dirk Nowinksy. C’était quasi la première fois que je voyais Boris Diaw jouer, et franchement, il s’agit là encore d’un français en Nba qui risque de faire parler de lui dans les années à venir, il a littéralement exploser dans ces finales, et c’est bien dommage que les Suns ne soient pas aller en Finale. C’est vrai honnêtement que même si j’avais une préférence pour eux, les Mavricks ont mieux joué globalement et méritaient plus d’aller jussqu’au bout.
Bien que je n’aie pas du tout suivi la conférence Est, j’avais au commencement de cette finale 2006 une préférence pour le Miami Heat de Shaq et Zo Mourning, même sans les avoir vu jouer une seule fois cette année. Bon d’accord, les Suns que je voulais voir en finale ont été battus par Nowinksy, et cette déception m’a peut-être poussé à choisir leur adversire comme favori ; mais c’est aussi parce que normalement, Shaq en finale annonce de grands moments de spectacle.
Les deux premiers matchs de la finale furent très décevants, parce que les Heat jouaient mal, avec peu d’adresse, moins de tactique que les Mavs et une défense gruyère et transparente. C’était frustrant de les voir se prendre une pile deux fois de suite, ce qui faisait donc 2-0 pour Dallas.
Au pied du mur, les Miami avaient la finale en main, soit il échouaient à nouveau lamentablement, malgré l’explosif et inarrêtable Dwyane Wade, et c’était fini pour eux en route pour un Sweep des Mavericks ; soit ils se secouaient un peu, par orgueil peut-être, mais aussi par motivation pour le titre, et avec un retour de l’adresse aux shoots, et la finale était relancée.
Et c’est exactement ce qui s’est passé, le match 3 est fabuleux, très serré et palpitant jusqu’à la fin, avec une victoire arrachée dans les dernières secondes par des Heat franchement méritant.
Tout ça nous amène au match 4 que j’ai regardé ce matin, un petit bijou malgré un rythme un peu irrégulier et quelques rebondissements assez surprenants. Tout d’abord, ce block d’Alonzo Mourning sur Dirk Nowinsky, comme le montre cette video, dans un moment du match où l’adresse retrouvée des Heat et leur supériorité momentanée fait plaisir à voir. L’espoir est revenu, et le mental de l’équipe adverse en prend un coup, leur psychologie est affectée jusque dans leurs shoots et jusqu’aux lancers francs ratés de Nowinksy. En 3ème période cependant, les Heat traverse quelques minutes de désert, et une chance de remontée et de victoire sourit aux Mavs. Un nouveau rebondissement a lieu : Jerry Stackhouse se jette sur Shaq O’Neal qui allait au dunk dans ce qui ressemble franchement à une attaque anti-sportive. Shaq qui est allé s’exploser dans les photographes se relève comme pour aller assommer Stackkhouse et est tout de suite arrêté par ses co-équipiers, heureusement, et comble de l’injustice, Stackhouse obtient même un lancer franc suite à une faute technique d’un Heat, s’en tirant sans le moindre blâme… La tension était alors à son comble et l’intensité du match relancée complètement, jusqu’à une nouvelle victoire des Heat qui leur permet d’égaliser à 2-2 !
Au 5ème match la finale est donc complètent neuve et risque de se jouer en 7 matchs. Suite demain dans la nuit, et donc lundi soir pour moi.